la bise caresse mes joues comme mordues par le gel
je respire difficilement dans un silence sous curatelle
la nature paralysant, de ses mains glaciale, mes membres
une couche de glace vient revêtir ma gorge et mes poumons
dans l'attente que mes mains rejoignent mon c½ur
invitant le givre à fondre en moi avant que je me meurs
dans l'agonie sans fin de mon c½ur dans une glaciation
impossible désormais de ressentir la moindre émotion
laissez-moi ici, seul à survivre en ce lieu désolé
dans le silence de la nuit, doucement je périrai
dé-lors que mon c½ur sera privé de ses sensations....................
